Dans les Asturies, la controverse concernant la réglementation des camping-cars, dure depuis longtemps. En fait, cette réglementation des aires de stationnement confronte les propriétaires de camping-cars, les hommes d'affaires, les conseils municipaux ainsi que les partis politiques. A ce sujet, un nouveau décret est en préparation. S'il obtenait le feu vert, les choses seront compliquées et très difficiles pour les camping-caristes de la Principauté. Parmi les mesures, l'enregistrement des usagers et des véhicules dans les parkings seront obligatoire. Pourtant, ces parcages sont spécialement conçus pour ce type de véhicules. Cette décision conduirait donc à la fermeture de zones municipales. Devant ce conflit, Le Motorhome, Club de la Principauté des Asturies (CAPA) n'a pas l'intention de rester inactif. Ils ont bien un objectif clair : défendre leurs droits en veillant à ce que ces véhicules de logement continuent d'être les bienvenus dans les Asturies. Isaac Garcia, ex-vice-président de la CAPA et membre du conseil d'administration actuel, s'exprime haut et fort sur cette controverse.
L’avis du vice-président de la CAPA concernant la situation actuelle des camping-cars
Selon le représentant de la CAPA, actuellement, dans les Asturies, il existe deux réglementations contradictoires. Elles touchent directement à la question des camping-cars. D’une part, il y a la réglementation actuelle des camps touristiques qui interdit le stationnement et la nuitée dans les camping-cars. Et d’autre part, les vingt-cinq ordonnances municipales qui réglementent le stationnement et la nuitée dans leurs zones territoriales respectives. En 2013, l'Assemblée Générale de la Principauté des Asturies a déjà approuvé une proposition de loi. Une législation par laquelle, le gouvernement a été invité à modifier les règlements qui, sans plus de limitations que celles établies dans les ordonnances municipales. Par conséquence, l'application, par décret gouvernemental, d'un règlement exactement identique à celui que l'on tente de promulguer maintenant, a été paralysée.
La position du Club Autocaravanista del Principado par rapport à la décision
D’après l’avis d’Isaac Garcia, logiquement, la position de la CAPA est de s'opposer à une telle revendication. Puisque les exigences de la CAPA incluent l'obligation d'identifier les passagers au quotidien, de contrôler l'immatriculation des véhicules, d'avoir un certain nombre de prises de courant, etc. ainsi, certainement, l’acceptation de cette demande conduira, en fait, à la fermeture de tous les espaces publics existants.
Ce que le CAPA va faire pour arrêter tout cela
Le vice-président explique qu’une fois qu’ils ont entendu parler de cette tentative, ils sont allés au conseil du département pour demander une réunion avec le chef, afin d'expliquer leur position. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, cette rencontre n'a pas encore eu lieu. En même temps, ils ont eu des entretiens avec tous les porte-parole de l'Assemblée générale de la Principauté des Asturies pour leur demander leur soutien et pour que la Chambre législative se prononce à nouveau sur la question. Le résultat de ces contacts est l'interpellation faite au ministre le 16 et la discussion prochaine d'une proposition de loi à l'initiative du groupe de citoyens.
Au sujet du texte de la discorde qui est celui de 2013.
Pour répondre à la question : pourquoi s'est-il arrêté à l'époque et maintenant il est de nouveau sous les projecteurs ? Le porte-parole et vice-président du CAPA apporte une explication que : tout d’abord, il convient de noter que le texte précédent était paralysé en raison du travail effectué par le Club. Ce dernier qui a obtenu la déclaration de l'APGG, de la pression des conseils municipaux concernés et de la Fédération des conseils des Asturies.
Sur se cache derrière cette nouvelle loi que certains veulent appliquer
A sujet, Isaac Garcia de la CAPA affirme que pour ceux qui veulent l’appliquer, sans aucun doute, il y a une tentative évidente de fermer ces zones.
Ce que cela signifierait pour l'industrie des camping-cars
Selon le vice-président, cela signifierait qu'il faudrait donner le feu vert à l'industrie des camping-cars. Mais ; ce serait un pas en arrière qui affecterait négativement l'image des Asturies ainsi que les secteurs tels que le commercial et hôtelier. Pourtant, dans la région, ces derniers qui, non seulement, fournissent des services aux automobilistes, mais qui se comptent, également, par milliers, tout au long de l'année. Et on suppose que cela affecterait également la vente des camping-cars.
Concernant la dernière chose qui a été dite à propos du décret
Sur ce qui concerne le séjour limité à 48 heures, et que les séjours de nuit ne sont autorisés que dans les domaines spécialisés du paiement. Le vice-président donne l’avis de la CAPA sur ces deux points essentiels : "Nous sommes d'accord avec la limite de 48 heures. Nous comprenons que la rotation doit être encouragée. En ce qui concerne le paiement des redevances, nous n'avons aucune objection, nous pensons plutôt qu'il est juste car contribuer à l'entretien des espaces publics vous donne également le droit d'exiger. Ce que nous défendons, c'est la permanence des 31 espaces publics des Asturies".
Concernant le soutien du gouvernement et des politiciens d’Asturies
Selon le vice-président du CAPA, leur soutien politique se situe dans le domaine législatif (JGPA), qu'il leur faudra mener à bien, et dans les mairies concernées, dont certaines ont déjà fait des déclarations publiques.
Sur la question de la relation avec les hôteliers et les propriétaires de campements
Ce qui se passe réellement entre ces deux parties les plus concernées, Isaac Garcia de la CAPA souligne que curieusement, bien que le secteur des hôteliers soient l'un des secteurs qui bénéficient du phénomène des camping-cars, l'Association des hôtels fait cause commune avec l'Association des campings et, par le biais de la Fédération asturienne des employeurs, ce sont eux qui font pression pour l'application de cette règle.
Au sujet du soit disant incompréhension entre les campeurs et les camping-cars
Sur cette situation, le vice-président souligne qu’il ne s’agit pas un problème pour les camping-cars, car beaucoup d'entre eux, y compris lui-même, sont aussi des campeurs. Selon toujours lui, le problème vrai réside dans le concept éculé et usuraire des dirigeants de l'association des campings. Parce que ces derniers veulent augmenter leurs bénéfices dans le segment des camping-cars sans investir un seul euro. Car il est bien connu que la grande majorité des établissements n'ont pas les conditions pour accueillir dignement un camping-car. Tout le monde sait aussi que ni les routes, ni services, ni emplacements ne sont conçus pour ces véhicules. Pour lui, il n'y a donc qu'un seul camping dans les Asturies. C’est celui qui a été doté d'une zone spécifique pour les camping-cars. C’est un exemple qui devrait être suivi par ceux qui sont de véritables hommes d'affaires et non de simples spéculateurs.
Ce qui pourrait être fait pour rapprocher les deux collectifs
Concernant cette perspective, Isaac Garcia explique qu’il ne s'agit pas de parvenir à un accord entre des secteurs ayant des intérêts opposés. Il dit que ce n'est vraiment pas le cas. Parce que la CAPA exige des services publics et privés ainsi que des fournisseurs, qui peuvent être publics ou privés. Ceux qui doivent attirer des clients potentiels en fonction de la qualité du service fourni. Ainsi, ce qui n'est pas acceptable pour eux, c'est d'essayer de consolider une règle qui interdit le séjour et la nuitée dans un véhicule de logement. Parce que cette décision conduit à l'injustice qu'en étant correctement garé, on peut être sanctionné, alors que si au même endroit, un autre type de véhicule y gare et que ses occupants passent la nuit dedans, ce n'est pas sanctionné. Il considère cela tout simplement absurde qu’il soit par logique ou par bon sens. De plus, l’affaire des camping-cars concerne la vie de toute une famille.
La fonctionnalité des aires pour camping-cars qui existent aujourd'hui
Concernant le bon fonctionnement des aires pour camping-cars, le vice-président de la CAPA donne son opinion personnelle. Pour lui, les zones des Asturies sont de grande qualité. Ainsi, il trouve qu’ils fonctionnent parfaitement. Selon Isaac Garcia, il n'est donc pas compréhensible que les dirigeants veulent changer quelque chose qui ne génère aucun problème.
Ce qui pourrait être fait pour l'améliorer
D’après l’avis d’Isaac Garcia, sans aucun doute, ce qui pourrait être fait est la mise en place d'une réglementation autonome, à l'échelle de la région, pour différencier le stationnement du camping. Pour lui, cela permettrait d'éviter bon nombre des problèmes et d’injustices que les camping-caristes subissent en raison du manque de sécurité juridique qu'implique la situation actuelle.
Les automobilistes devraient-ils choisir les Asturies
Selon le représentant de la CAPA, il existe de nombreuses raisons de visiter les Asturies, si on ne cite que sa culture, son paysage, sa gastronomie, etc. Mais, en particulier, pour les personnes qui se sont affirmées, le fait de disposer d'un réseau de près de 40 zones est un encouragement très important. Car, il est aussi possible de se déplacer dans notre région avec un minimum de déplacements de très haut niveau de qualité. Cela, en disposant des lieux de séjour à l'intérieur des terres et sur la côte, réglementés par des ordonnances municipales. Il y a même des municipalités qui n'ont pas d'ordonnance spécifique mais qui ont des zones, comme celles de Gijón et d'Oviedo.
Le fonctionnement de la CAPA
Voilà l’explication d’Isaac Garcia sur le fonctionnement de la CAPA : " Le CAPA est un club qui a une double fonction, celle de veiller aux intérêts des propriétaires de camping-cars et celle de rechercher la relation de ces derniers. C’est la raison pour laquelle, depuis des années, nous sommes une référence nationale dans la défense des droits dont nous disposons. En ce sens, nous avons été les premiers, et jusqu'ici les seuls à atteindre la Cour suprême, en faisant appel d'un décret préjudiciable. Pour cela, nous avons été les précurseurs des ordonnances municipales. Il faut rappeler que la mairie de Santo Adriano a été la première en Espagne à réglementer de manière positive la permanence et la nuitée des véhicules d'habitation. Un modèle qui a servi de guide, non seulement, pour le reste des Asturies, mais aussi, pour le reste du pays. En ce qui concerne l'aspect récréatif, nous essayons d'organiser une sortie collective chaque mois et une fête annuelle qui sert de point de rencontre et de lieu de rassemblement des membres. En fait, nous sommes un peu comme une famille".
Sur ce qui va se passer avec le fameux décret
Comme réponse à la question qu’on lui a posée, sur ce qui v se passer avec le décret, le vice-président de la CAPA dit qu’il ne sait pas encore pour l'instant. Mais, il souligne que les épées sont déjà levées. Et même s'il est vrai que cela dépendra en grande partie de la position adoptée par l'AGPA et la défense que les conseils municipaux feront de leurs compétences. Pour leur part, il affirme qu’ils vont déployer toutes les sources possibles pour atteindre ce qu’ils veulent vraiment.